Mes pièces et livres
Œuvres achevées
Pièces
- En cherchant la pervenche, ou Mais je t'aimerai toujours (2023-2024) : Antoine et Etienne sont deux artistes qui s'aiment d'un amour passionnel, d'un amour fou. Etienne a vingt-cinq ans, Antoine en a cinquante et il se meurt à petit feu. Que faire quand sa muse, son amant, son amour, son âme, meurt ? Que faire quand on sait que l'on va vivre des décennies encore après sa mort ?
- Apotemno, ou Projections fantasmagoriques d'une amputation (2019-2025) : Vincent Samuelsky est un étudiant d’Histoire comme vous et moi... Ou presque. Passionné par les récits de dictature, il fantasme sur ces figures de dictateurs. Ce qu'il préfère est le récit de leurs morts, leurs mutilations. Poussé par son obsession pour le sexe, la violence et la soumission, il raconte et revient sur sa métamorphose, ses amputations… dans le but de devenir un homme sexuellement parfait. Il est aidé dans sa quête par Martyrium, la figure fantasmée d'un homme dominant. Par la provocation, cette pièce questionne sur la fascination des pires facettes de l’humain, mêlant discours politique dystopique et exaltation divine.
Recueils
- Au prix de mon malheur (2011-2024) : Ce livre, c'est un rêve d'enfant, un de ces rêves qu'on pense irréalisables. Ce livre, c'est une lettre d'amour, une épitaphe, et le voyage entre les deux. Ce sont des écrits de mes trois à mes seize ans et un hommage à ceux qui m'ont fait écrire.
Œuvres en cours d'écriture
Pièces
- Comme une partie de poker (2022- ) : La troupe d'un théâtre modeste se retrouve chez son directeur, Collin, pour jouer à une partie d'un Poker dont seuls eux connaissent les règles. Mais le jeu n'est-il pas qu'un prétexte ? Collin, blessé, prétend s'être battu. Pas de qui, pas de pourquoi. Dans cette partie de poker, le directeur a peur, et le poète reste silencieux.
- Le Pire de l'élite (2023- ) : "Moi" est un homme obsédé par l'idée d'un suicide parfait, le plus triste et inoubliable, afin de faire payer ceux qui ne croient plus en lui. Dans ses échanges avec l'ami, l'amant et d'autres, il cherche désespérément à se faire remarquer, mais son égoïsme et ses illusions rendent sa quête pathétique, révélant plus de ridicule vanité que de véritable souffrance.
- De chair et de papier (2025- ) : Eugène Hyacinthe est un grand nom du journalisme, brillant, provocant, adulé autant que détesté. Quand Ismaël surgit dans sa vie, Eugène commence à vaciller. Est-il un admirateur, un juge, un double ? Tandis que tout s’effondre autour de lui — l’amour, le succès, les amitiés — une question s’impose : que reste-t-il d’un homme quand il ne croit plus en rien, qu'il a passé sa vie à se vendre pour un peu plus de pain ?
- La mort de Molière (2025- ) : 1673. Jean-Baptiste Poquelin de Molière s’éteint. Charles Varlet de La Grange le veille. Un acteur venu d’un autre siècle les observe. Rien ne finit. Tout recommence.
Romans / nouvelles
- Graciliandros (2024- ) : Quand Camille, un jeune homme troublé, entre par hasard dans le cabaret de l'Hospice des damnés, il entame une découverte de sa sexualité au rythme de rencontres avec des figures aux rapports complexes. Il se lie avec Maurice et Jacques, un duo sado-masochiste où Maurice, cruel et manipulateur, pousse Camille à se confronter à ses désirs et à ses propres limites.
- Lettres retrouvées d'un castrat italien (2024- ) : Marcial Moretti est né le 17 février 1883 à Venise et mort le 5 octobre 1981 à Montmartre, Paris. De son vivant, il fut le dernier castrat du XXe siècle, et l'une des voix les plus vénérées de l'opéra européen. Mais derrière la lumière des projecteurs, Moretti se battait avec ses propres démons. Dans ses journaux et lettres, il confie sa solitude, sa quête de sens, ses réflexions sur la guerre et les difficultés de vivre la célébrité en tant que castrat. Ses écrits révèlent un homme à la fois vulnérable et réfléchi, profondément conscient de la nature éphémère de la célébrité et de l'art. Après son décès, Lucien Fontaine, scénographe et proche collaborateur de Moretti, a veillé à ce que ses lettres et journaux personnels soient archivés selon ses dernières volontés. Ces archives, couvrent la période de 1898 à 1981.
Recueils
- Les amours malades (2023- ) : Que celui qui ne connut pas l'amour passe doucement son chemin. Car c'est d'amour qu'il s'agit, de tendresse et d'étreintes.
Mon cahier d'Espace Théâtral
Dans le cadre des cours du deuxième semestre en L2 Arts du Spectacle Théâtre, nous devions tenir un cahier de bord d'espace théâtral. Nous avions la liberté d'en faire un objet plastique, et de nous amuser avec, ce que j'ai fait.
Voici les 80 pages de ce cahier.
Représentés, dans l'ordre d'apparition :
Julien Campani en Tartuffe, Valentin Boraud en Sganarelle / en Lucien de Rubempré, Émilien Diard-De œuf en La Grange / en fondeur / en poète fou / en singe / en Mads / en Blondet, Clovis Fouin en Finot, Thomas Durand en Lousteau, Jean Vilar, Peter Brook, Olivier Py, Pierre-André Weitz, Bertrand de Roffignac en Peer Gynt, Fabien Cavaillé (notre professeur), Thomas Fersen, Richard Fontana en Horace Bianchon, Léo Cohen-Paperman, Joseph Fourez en Dauriat, Morgane Nairaud en Coralie, Lazare Herson-Macarel en Nathan.
Ecrire à ses idoles
"Avoir des idoles donne la foi de continuer." - citation de la rencontre avec le NTP (30/01/25)
L'artiste se nourrit du travail des autres pour avancer, car on ne peut créer sans rien sur quoi se baser. Si la fameuse citation de Lavoisier "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" est valable en chimie, elle l'est aussi en Art. Voilà pourquoi il ne faut pas avoir honte de s'inspirer du travail des autres pour soi-même créer (sans pour autant tomber dans le plagiat : il y a une grande différence entre les deux… !), et voilà pourquoi il faut honorer ses "idoles".
Honorer ses idoles peut passer par le fait de leur écrire. Alors, oui, dans mon cas, une grande majorité de ces idoles nous ont quittés depuis belle lurette, mais écrire ne veut pas dire envoyer. Il y a quelque chose de cathartique dans le fait de s'adresser à l'objet admiré, sans filtre, sans honte. Oser dire, se confier, puisque l'autre ne répondra que dans notre imagination fébrile. Est-ce qu'on appelle la liberté ?
Si je me permets d'écrire des phrases comme "Je ne te ressemble pas parce que je t'admire. Je t'admire parce que je te ressemble," c'est bien parce que l'objet ne lira jamais ce que je lui adresse. Et pourtant, je m'autorise à lui parler à travers le filtre de l'irréel. Une discussion inégale ? Peut-être. Je ne le vois pas comme tel. Chaque mot écrit à l'objet est une réflexion posée, une importance accordée à certaines pensées.
L'humain, beaucoup l'ont déjà remarqué, a besoin d'un dieu pour vivre, pour se trouver un but. Mais, le dieu n'est pas (forcément) Dieu au sens religieux de terme. Si certains ont bel et bien attribué ce rôle à la religion, le dieu dont je parle est quelque chose de plus large encore. Au même titre que chacun a ses propres démons, chacun aura son propre dieu (ou ses propres dieux), puisque ce dieu n'est ni plus ni moins que la chose qui donnera un sens à la vie. Pour moi, le dieu est le théâtre et les Arts, et les idoles découlant de ce dieu... Vous les connaissez déjà. Ainsi, écrire à ses idoles fait office d'une prière au dieu personnel et athée de l'écrivain encore caché dans l'ombre.
(De plus, ces lettres inavouables serviront peut-être un jour (qui sait) pour préparer de réelles discussions avec ces personnages.)